Pour une ville qui réponde aux priorités des verviétois et des verviétoises
Verviers est une ville magnifique, berceau de la construction du monde ouvrier, elle est le résultat des conquêtes du mouvement du monde du travail dans toute sa diversité. Notre ville est foisonnante d'engagements en tout genre, dans la culture, le sport,... et dans un incroyable vivier associatif.
Une ville qui a su incarner la solidarité au sein de sa population et au-delà.
Nous aimons notre ville et c’est d’autant plus difficile de voir à quel point elle va mal aujourd’hui. Durant l’hiver 2023-2024, nous avons enquêté près de 600 verviétoises et verviétois pour connaître leurs préoccupations et leurs priorités. Nous l’avons beaucoup entendu : “on en a marre, il faut que ça change”.
À Verviers, le PTB est la seule véritable alternative à la politique menée par les partis traditionnels jusqu'à aujourd’hui. Ce que nous voulons c’est le droit à la ville pour les habitants de Verviers et pas des projets bling bling. Nous voulons une ville qui s’occupe de nos priorités. Une ville qui prend soin de sa population. Il faut plus de justice fiscale, moins de taxes pour les travailleurs et une plus grande contribution des multinationales. Mettre en place des solutions concrètes pour baisser les loyers.
Nous sommes une majorité d’habitants à vouloir du changement pour notre ville. Et le PTB représente la seule alternative face au projet libéral porté par la majorité PS-Ensemble actuelle. Le seul parti capable de mener la résistance contre les gouvernements MR-Engagés à la région et au fédéral, qui prévoient des mesures d’austérité qui ne vont faire qu’augmenter la pauvreté dans notre ville.
Suite aux inondations de juillet 2021, nous avons connu un des plus beaux élans de solidarité jamais vu en Belgique. des travailleurs des 4 coins du pays sont venus prêter main forte. Les autorités communales, elles, ont abandonné la population à leur sort. Alors que nous devions vider nos maisons dévastées, la ville a remis en place les sanctions envers les dépôts de déchets tout en refusant de mettre en place des conteneurs spéciaux comme d’autres communes avaient fait. Quand nous avons obtenu une aide pour payer les factures d’énergie des victimes des inondations, la majorité a refusé de la donner automatiquement ou d’en faire une réelle publicité résultat, à peine 10% de ceux qui pouvaient la recevoir l’ont réellement obtenue.
Cet abandon, nous l’avions déjà connu pendant la période COVID. Plutôt que d’aider la population, la majorité a préféré se déchirer et les échevins et bourgmestre ont tout simplement déserté leur poste pour se lancer dans la bataille afin de garder à tout prix leurs postes et leurs jetons de présence.
Notre ville est également un exemple de mauvaise gestion et de l’échec des partenariats public privé, les fameux “PPP”. Quand PS et Engagés se sont mis d’accord pour faire appel à un investisseur privé pour “revitaliser la rue Spintay”. Aujourd’hui, la moitié de cette rue a juste disparu, effondrée sur elle-même. Le centre ville est sous cloche, où il meurt à petit feu depuis 20 ans. C’est l’entêtement des partis traditionnels à écouter la population et la trahison des engagés qui ont abandonné leur opposition pour obtenir des postes d’échevin ou d’écolo s’opposait au projet à Verviers tout en autorisant la création depuis Namur.
Heureusement, les verviétois ont le sens du collectif et ne se laissent pas faire. Dans un bras de fer qui a duré deux décennies, avec des marches, des manifestations, une pétition de plus de 20 000 signatures,... ils ont réussi à empêcher la construction d’un centre commercial en plein centre ville. Et ils ont bien fait car le désastre économique aurait été encore plus grand et les inondations ont montré à quel point ce projet aurait été dangereux pour la population. Face à la majorité communale ils ont su arracher la préservation de la plaine Lenz ou encore imposer la fin de la privatisation du parking public. Avec le PTB toujours à leurs côtés.
Une autre ville est possible
Nous voulons maintenant une ville qui protège sa population. Qui veille au pouvoir d’achat des verviétois et des verviétoises et plus aux bénéfices dans grands investisseurs privés. Le prix du logement à l’achat comme à la location a explosé. Il y a pourtant énormément de logements et de bâtiments vides à Verviers. Comme en Allemagne ou à Vienne, nous voulons que la commune les prennent en main pour en faire du logement de qualité à un prix abordable pour les verviétois. Ça permettra un logement de qualité accessible à tous, ça fait rentrer de l’argent dans les caisses de la ville et ça crée de l’emploi. C'est aussi ça lutter activement contre la pauvreté.
En matière de justice fiscale, nous payons trop de taxes injustes. Ce n’est pas normal qu’on vienne toujours chercher dans les poches des gens et de laisser les multinationales s’enrichir. Nous voulons diminuer par deux le coût de la taxe poubelles. Aujourd’hui nous payons beaucoup trop. Et ce pendant que des grandes entreprises comme Veolia font des bénéfices record de 1 milliard d’euros en 2023 grâce à la gestion de nos déchets ! C’est inacceptable. Ce sont eux que nous voulons faire contribuer.
Les Verviétois doivent pouvoir se réapproprier leur ville. Malgré l’échec total du projet Citymall, la majorité PS-Ensemble a décidé de faire exactement la même chose avec le terrain de l’ancien Belgacom. Et pour le tracé de la Vesdrienne (le projet d'autoroute à vélo d’Eupen à Liège passant par Verviers), le ministre écolo a préféré cacher les plans pour empêcher une véritable consultation citoyenne. Plus aucun projet d’envergure à Verviers ne doit pouvoir se faire sans une réelle participation citoyenne. Ce sont les verviétois qui savent ce dont ils ont besoin et donc ce qui est le mieux pour leur ville, c’est à eux de décider de l'avenir de leur commune.
Voter PTB, c’est voter pour un parti de principe. La politique c’est fait pour servir, pas se servir. Les élus PTB ne tirent aucun avantage financier de leur mandat. Ils ne gardent pas leurs jetons de présence. C’est d’ailleurs pourquoi nous voulons diviser par deux les salaires du bourgmestre: 10 000€ brut par mois c’est beaucoup trop.
Le PTB a beaucoup grandi ces dernières années. C’est le cas à Verviers comme dans tout le pays. En 2018, nous sommes rentrés dans le conseil communal avec 3 élus. Nous voulons être plus forts pour imposer un autre projet de ville et des choix très concrets qui mettent les habitants en priorité.
Est-ce possible ? « L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain », disait Victor Hugo. Il fut un temps, pas si lointain, où des propositions comme donner le droit de vote communal aux ouvriers, mettre sur pied un CPAS, organiser un enseignement communal public démocratique et accessible ou encore construire des logements sociaux étaient qualifiées d’utopiques. Heureusement, elles sont devenues les réalités d’aujourd’hui. Nous avons une belle équipe et énormément de propositions créatives pour améliorer Verviers.
Le PTB est la seule alternative si l’on veut que la ville change. Pour y arriver, nous avons besoin de beaucoup de voix. Certains, nombreux, sont déjà convaincus. D’autres hésitent. C’est compréhensible. C’est parfois dur de changer. Mais c’est le moment. Nous comptons sur votre voix !
Laszlo Schonbrodt et toute l’équipe du PTB Verviers
- Une ville qui travaille
- Une ville sans pauvreté
- Une ville où chacun est bien logé
- Une ville verte, une ville qui respire
- Une ville mobile
- Une ville neutre en carbone
- Une ville démocratique
- Une ville sans profiteurs
- Une ville où l’on enseigne
- Une ville en bonne santé financière
- Une ville moteur d’un développement urbain harmonieux
- Une ville qui tient compte des femmes
- Une ville sûre
- Une ville qui donne sa place à la jeunesse
- Une ville de solidarité internationale
- Une ville riche de sa diversité et hospitalière
- Une ville arc-en-ciel
- Une ville saine
- Une ville de culture
- Une ville accueillante pour les enfants
- Une ville qui inclut le handicap
- Une ville qui prend soin des aînés
- Une ville sportive
- Une ville où les animaux ne sont pas des objets
- Une ville juste à l’ère numérique