Une ville mobile
Sept Belges sur 10 optent pour la voiture pour leurs déplacements domicile-lieu de travail selon une enquête menée en juin 2020 dans plusieurs pays par le prestataire de services RH SD Worx. Près d’un travailleur sur trois (27 %) est cependant ouvert aux alternatives durables si elles se révèlent aussi rapides. Un travailleur sur cinq déclare par ailleurs envisager les transports publics, si le service était meilleur.Des transports en commun performants peuvent devenir la colonne vertébrale d’une mobilité durable. Le vélo doit être une alternative saine et sûre à la voiture. Un aménagement intelligent du territoire peut rendre de nombreux déplacements tout simplement inutiles. La circulation s’en trouve plus fluide et la qualité de l’air en ville considérablement meilleure.
Verviers est aujourd’hui paralysée. Jour après jour, cyclistes et piétons s’aventurent dans une jungle urbaine, alors que, dans le même temps, la pollution atmosphérique empoisonne les poumons des gens.
Pourtant, la mobilité est un droit fondamental pour tous. Car, sans mobilité, pas de participation à la vie en société. Comment, en effet, peut-on travailler, se détendre ou encore rencontrer des gens si l’on ne peut se déplacer ? Les autorités communales n’ont pas de véritable vision de la mobilité urbaine. Il faut avancer. Nous voulons que des transports en commun convenables soient la colonne vertébrale de la circulation, avec beaucoup d’espace pour les cyclistes et les piétons. De la sorte, nous pourrons progresser ensemble, nous déplacer en toute sécurité et respirer à nouveau de l’air de bonne qualité.
Mais des remèdes rapides sont nécessaires pour assurer une plus grande fluidité et sécurité de la circulation, ainsi que pour rendre la ville accessible aux gens qui y vivent, travaillent, étudient ou viennent s’y détendre. La mobilité urbaine ne s’arrête pas aux limites communales. Une bonne collaboration est nécessaire avec les bourgmestres des communes avoisinantes, les autorités régionales, les TEC et la SNCB. Nous voulons aussi impliquer les usagers, qu’ils soient habitants, travailleurs, visiteurs ou étudiants.
La règle du « tout à la voiture » ne peut plus durer. Ni pour la mobilité, ni pour l’écologie, ni pour notre santé mentale et physique.
Nous voulons que d’ici quinze à vingt ans, il n’y ait plus qu’un tiers de transport en voiture dans la région verviétoise . Le reste, nous voulons le faire à pied, à vélo ou en empruntant les transports en commun. C’est d’une importance vitale pour retrouver une ville saine. Mais pour ça il faut investir dans des alternatives de mobilité pour les gens, au lieu de les sanctionner. Ecolo va tout à fait dans le sens inverse avec le train par exemple.40 guichets supprimés, une augmentation du ticket de train de 9% en 2023, et des retards toujours plus fréquents : voici les résultats de la politique du ministre écolo Georges Gilkinet durant la législature 2019-2024. En région wallonne, en 2025 le gouvernement a décidé d’interdire la circulation des voitures Euro 0,1,2,3 mais sans alternative pour ceux-ci. Pire, le ministre Philippe Henry, lui aussi Ecolo, a proposé d’augmenter les taxes de mise en circulation et de circulation des voitures, ce qui va attaquer les voitures familiales sans proposer d’alternative crédible.
Bref, la logique d’éco-élitisme promue par Écolo ne va faire que punir les gens qui travaillent et n’ont pas d’alternative pour se déplacer. Avec pour conséquence d’éloigner tous ces gens de la politique climatique. Il est pourtant possible de proposer une politique de mobilité écologique efficace et sociale. Cela passe par le développement sérieux d’alternatives à la voiture. Il ne s’agit pas de prendre quelques mesurettes, mais d’accélérer la transformation de notre mobilité. Il s’agit d’investissements structurels pour les bus et les trams, pour l’infrastructure cycliste et piétonne, et de nouvelles manières de nous déplacer.Ici, nous partons de principes centraux : les transports en commun gratuits, une offre renforcée, de larges espaces pour cyclistes et piétons, le déplacements domicile-travail par et les P+R, des voitures partagées et moins polluantes et le retrait des camions de transit de notre ville.
Ce que nous voulons
Un. le bus comme expérience pilote de la gratuité des transports commun à Verviers
- Nous voulons la gratuité des transports en commun à Verviers , en Wallonie et en Belgique, de sorte qu’un bien plus grand nombre de personnes passeront de la voiture au tram et au bus. En Wallonie, nous commençons par une expérience pilote sur la zone de Verviers avec la gratuité du bus.
- Ensuite nous appliquons les leçons de Verviers à l’ensemble de la Région wallonne, nous instaurons la gratuité complète et sans condition de l’ensemble des services de l’OTW et de la STIB.
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Nous militons depuis longtemps pour la gratuité des transports en commun. Nous voulons la gratuité à Verviers , en Wallonie et en Belgique, de sorte qu’un bien plus grand nombre de personnes passent de la voiture au bus. En Wallonie, nous commençons par une expérience pilote sur la zone de Verviers avec la gratuité du bus. Ensuite nous appliquons les leçons de Verviers à l’ensemble de la Région wallonne, nous instaurons la gratuité complète et sans condition de l’ensemble des services de l’OTW et de la STIB.
À Dunkerque, la mise en place de la gratuité des bus a été accompagnée d’une forte augmentation de la fréquence et de l'accessibilité, si bien que chaque Dunkerquois a un arrêt de bus à moins d’1km et un bus toutes les 10 minutes. Ceci a permis un bond de 85% de nouveaux utilisateurs en moyenne, dont la moitié a diminué, voire abandonné, l’usage de la voiture. C’est l’exemple que nous voulons suivre pour Verviers. Une politique volontariste qui pousse vers le transport en commun, et pas une politique d’éco-élitisme punitive qui sanctionne les travailleurs.
De plus, alors que Verviers stagne depuis dix ans en termes de nombre d’habitants, la gratuité des transports en commun pourrait changer la donne. L’attraction pour la gratuité des transports à Tallinn à permis d’augmenter fortement le nombre d'habitants. Et qui dit nouveaux résidents dit nouveaux impôts. Par ce calcul, Tallinn a largement couvert la perte des ventes de tickets et gagne désormais 12,8 millions € par an. La vente de tickets est en réalité marginale dans les frais de fonctionnement des bus. Ce sont les subventions publiques qui jouent largement ce rôle. La gratuité permet aussi de faire l’économie des guichets de vente et des machines qui servent à produire, vendre et contrôler les abonnements. Et les contrôleurs ? Ils pourraient se concentrer sur la sécurité dans les bus. Quant aux chauffeurs, tous ont constaté que la gratuité avait amélioré leurs conditions de travail. Retirez-leur la pression de la vente et du contrôle, et leur conduite en sera plus bien plus sereine et ponctuelle. Les premiers bénéficiaires tallinnois en ont été les chômeurs, les revenus les plus faibles, les jeunes parents et les retraités. Même si tout n’était pas rose, la gratuité en vaut largement le coup.
Deux. Nous renforçons l’offre de transports en commun
- Nous insistons pour qu’il y ait des investissements dans le TEC : dans les véhicules, dans l’infrastructure et dans le personnel. Nous voulons plus de chauffeurs pour conduire davantage de bus. Nous améliorons ainsi la qualité du service et des conditions de travail et gardons le TEC dans des mains publiques.
- Nous augmentons la fréquence des lignes.
- Nous étudions la mise en service d’un service de Noctambus, des bus de nuit, ou de tout autre système de transport en commun de nuit.
- Chaque Verviétois a droit à un arrêt de bus près de chez lui.
- Nous rendons tous les bus TEC accessibles aux personnes handicapées et aux poussettes.
- Nous améliorons la circulation des bus en instaurant une « vague verte », soit une synchronisation des feux de circulation pour les transports en commun et le vélo.
- Nous investissons de toute urgence dans des panneaux de signalisation fonctionnels, avec des informations en temps réel, tant aux arrêts que dans les bus.
- Nous remplaçons les bus polluants.
- Nous rétablissons les trajets de nuit et du petit matin en train entre Verviers et Liège.
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Une grande majorité de Verviétois demandent plus de transports publics dans tous les quartiers, avec un développement de l’intermodalité des types de transports. Les TEC disposent d’une infrastructure étendue et d’un personnel capable et dévoué, mais les vagues d’économies se succèdent sans discontinuer. Le gouvernement wallon pousse de facto nos transports en commun en direction de la privatisation. Le matériel est négligé et, en raison d’un manque de chauffeurs, ce sont des dizaines de trajets qui sont supprimés chaque jour. Pour fluidifier à nouveau la circulation, nous rectifions une série de choses au moyen de nouveaux investissements. Nous veillons à ce que les promesses d’embauche de personnel supplémentaire soient concrétisées et soutenues avec des plans concrets de revalorisation de la profession pour remédier à la pénurie de chauffeurs, de manière à mettre fin à ces suppressions de trajets et à ces bus invariablement bondés. Nous voulons aussi que la flotte des bus soit renouvelée. Beaucoup de bus vieillissent mal.
Plus de bus signifie également un service de nuit, comme dans de très nombreuses villes européennes. L’opération Noctambus à la Saint-Sylvestre a été une réussite pendant 26 ans et leur suppression en 2014 a été un très mauvais signal. Annulée parce que jugée non rentable… Mais combien coûte un accident de la route ? La vie des jeunes et des moins jeunes n’a pas de prix.
De plus, l’information sur les trajets des bus doit être améliorée. Là où il y a des retards, le voyageur doit pouvoir recevoir de l’information en temps réel sur des panneaux de signalisation aux arrêts et dans les véhicules. Tout le monde n’a pas accès aux applications. Enfin, les personnes à mobilité réduite doivent aussi pouvoir prendre facilement le bus. On ne peut pas admettre que les personnes dépendant d’un fauteuil roulant ou d’un déambulateur, ou accompagnées d’une poussette doivent laisser passer plusieurs bus car la marche d’accès est trop haute.
Par ailleurs, augmenter l’infrastructure routière ne fait qu’attirer davantage de voitures. Ce que nous oublions souvent, c’est que la même chose vaut pour les transports en commun. La Ville et le TEC investiront dans les transports en commun du futur. Nous sommes absolument partisans du principe de la mobilité de base, de sorte que tout le monde puisse disposer d’un arrêt à faible distance de sa porte et de sa destination.
Nos transports en commun ne sont pas une marchandise mais un bien commun, tout comme les écoles, les parcs et les trottoirs. Nous payons déjà des impôts pour en disposer. Quand vous prenez un bus, vous êtes un usager, et non un client. Après tout, nous n’avons pas besoin d’insérer une pièce dans les lampadaires pour qu’ils éclairent notre chemin la nuit. Fournir un accès inconditionnel au transport public permet de s’attaquer directement au problème de l’exclusion sociale, de l’inégalité et de la qualité des transports. Accroître l’accessibilité des passagers aux revenus plus faibles, c’est créer un système de transport socialement juste. Pourquoi en serait-il différemment pour le TEC ?
Trois. Une ville avec beaucoup d’espace pour les cyclistes et les piétons
- Nous gelons les travaux de l’autoroute à vélo “la vedrienne” tant qu’un tracé alternatif n’est pas mis en place avec la population.
- Nous définissions un plan de mobilité pour l'ensemble de la ville et partenariat avec les riverains.
- Nous désignons une personne responsable, lors des travaux de voirie et des grands chantiers, de s’assurer que les piétons et les cyclistes peuvent continuer à circuler en toute sécurité.
- Les rues et la signalisation doivent être adaptées aux parents avec poussette, aux personnes âgées, aux personnes porteuses d’un handicap.
- Pour les grands axes, nous lançons une vague verte pour les cyclistes et les transports en commun.
- En concertation avec les habitants, les écoles et les organisations du monde associatif, nous assurons à partir de ces grands axes des embranchements vers les divers quartiers.
- Nous voulons que, à long terme, le vélo devienne la norme et la voiture l’invitée dans les zones habitées. Nous aménageons les rues de façon à ce que la zone 30 soit respectée.
- Les rues sans piste cyclable séparée sont transformées en zones 30.
- Nous rendons les carrefours dangereux plus sûrs en disposant les feux de circulation de telle sorte qu’ils ne donnent plus lieu à des interprétations litigieuses. Et les cyclistes peuvent alors également traverser un carrefour sans devoir poser pied à terre.
- Là où les rues latérales croisent une piste cyclable, nous disposons des lignes de priorité.
- Dans chaque quartier, nous prévoyons des parkings accessibles, couverts et sécurisés pour les vélos.
- Nous instaurons un système de location de vélos dont des vélos cargo.
- Nous créons des « véloroutes », des pistes cyclables séparées de la route, vers la ville.
- Pour se déplacer rapidement entre les différents quartiers de la ville, nous prévoyons des nœuds de mobilité où trains et bus assurent des correspondances plus faciles.
- Dans le développement des nouvelles zones d’habitat, des transports en commun et des pistes cyclables sont prévus avant même que les travaux ne commencent.
- Nous réduisons le nombre de bandes pavées, surtout sur les importants axes cyclistes, et ne posons plus de nouvelles rues avec des pavés.
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Le vélo est au minimum trois fois plus rapide que la marche à pied. Il est même prouvé que se déplacer à vélo en ville est plus rapide qu’en voiture
Le potentiel cyclable est encore beaucoup trop faiblement exploité à Verviers . Notre cité a pourtant une position avantageuse. Malheureusement tous les utilisateurs s’accordent à dire que le Projet de Vesdrienne est totalement inadapté. Il est indispensable de geler le projet tant qu’un nouveau tracé n’aura pas été établi en accord avec les riverains. La piste de réparer le collecteur des eaux usées qui se déversent toujours directement dans le vesdre depuis sa destruction lors des inondations pour installer la vesdrienne sur celui-ci, doit être étudiée sérieusement.
Rouler en vélo à Verviers reste bien trop dangereux. Les autorités communales continuent pourtant de se contenter d’aménagements tout à fait insuffisants. Des rues cyclables apparaissent chaque année, mais comme le dénonce le GRACQ « ...C’est facile de mettre un panneau à l’entrée de la rue pour annoncer que les cyclistes peuvent y rouler. C’est moins facile quand les cyclistes doivent se débrouiller pour éviter les voitures et cohabiter avec les piétons. La mixité des infrastructures entraîne d’ailleurs de nombreux conflits entre les différents utilisateurs…».
La capitale du vélo, Copenhague, montre pourtant comment on peut faire de la bicyclette un moyen de transport urbain sûr et efficace pour réduire la pollution de l’air que nous respirons tous les jours. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a calculé que, si toutes les villes européennes copiaient le modèle cycliste de Copenhague, 10 000 vies seraient épargnées chaque année. Nous voulons que Verviers suive ce modèle. Pour cela, de grands axes cyclistes, des « véloroutes », sont nécessaires. Ils relient entre elles les différentes parties de la ville. Il vaut mieux qu’ils soient interdits aux voitures ou que les pistes cyclables soient séparées par un aménagement vert. Aux Pays-Bas, la RijnWaalpad relie sur 16 km Nimègue à Arnhem : plusieurs milliers de cyclistes utilisent quotidiennement cette « autoroute pour vélo », que ce soient des employés allant au travail ou des (grands-)parents accompagnant leurs (petits-)enfants à l’école. Cette culture du vélo n’est pas innée chez les Néerlandais ou les Danois : ce sont des choix politiques mis en pratique à partir des années 70 qui ont permis de s’émanciper de la voiture.
En premier lieu, nous examinons comment développer de véritables rings cyclistes. Ensuite, et surtout à l’intérieur de la ville, des liaisons supplémentaires en éventail sont nécessaires depuis et vers le centre de la ville afin de relier ces rings les uns aux autres. Sur ces grands axes, nous appliquons une « vague verte » pour les feux de circulation, au rythme du vélo et des transports en commun. Comment cela fonctionne-il ? Des lumières LED sur les côtés des pistes cyclables indiquent la vitesse qui convient. En fonction de l’heure, vous pouvez alors rouler de chez vous au travail et vice-versa sans devoir poser le pied à terre. Là où cyclistes, piétons et circulation motorisée se côtoient, le contact est le plus possible évité. Nous voulons éviter les zones partagées cyclistes/piétons. Les feux de circulation doivent donner des informations simples : vert signifie traverser en toute sécurité. Là où ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui, des carrefours sans possibilité d’interprétation litigieuse sont créés. Là, tous les piétons et cyclistes ont le feu vert ensemble, en même temps que les transports motorisés ont le feu rouge dans toutes les directions. Ainsi, les cyclistes, eux aussi, peuvent traverser le carrefour en une seule fois au lieu de devoir s’arrêter deux ou trois fois à chaque carrefour.
À partir des grands axes cyclistes, nous créons des embranchements sûrs vers les quartiers de la ville, en priorité aux abords des écoles. Les élèves doivent être encouragés et éduqués à prendre le vélo dès que possible. Ces trajets sont élaborés en compagnie des habitants, des écoles et des organisations du monde associatif. Dans les quartiers habités, cyclistes et piétons déterminent la mesure. Nous instaurons le principe 30/50/70 : vitesse maximale de 30 km/h sur les routes sans piste cyclable, de 50 km/h sur les routes avec piste cyclable surélevée, et de 70 km/h uniquement sur les routes avec piste cyclable séparée. Les rues où il n’y a pas de piste cyclable séparée sont transformées en zones 30. Les autos deviennent des invitées, la zone 30 sera clairement indiquée et il est plus aisé de la faire respecter grâce à un aménagement ad hoc des rues.
Si nous voulons faire de Verviers une véritable ville pour cyclistes, il faut qu’on puisse y faire du vélo en toute sécurité, mais aussi de façon simple et agréable. C’est pourquoi nous mettons en place le système de libre service Vélo, qui a beaucoup de succès, que nous complétons par des vélos-cargos afin de permettre à tout le monde d’aller faire ses courses ou de se rendre à la crèche sans devoir prendre sa voiture. Et pour les pentes ? Même si la moitié des Verviétois habite dans la vallée, notre ville n’est pas toute plate. Une ville comme Aarhus au Danemark est aussi pentue que Verviers , ça n’empêche pas ses habitants de se déplacer en vélo. C’est pareil pour Berne qui compte pas mal de pentes à 7% et une météo similaire à la nôtre Comment est-ce possible ?. Le vélo à assistance électrique (VAE) permet de franchir des pentes fortes avec un effort modéré. Des VAE devraient être aussi disponibles à la location, ainsi que des scooters et même des trottinettes électriques.
Alors que les vols de vélos ont augmenté de 46% entre 2019 et 2022, les autorités communales traînent à ouvrir des parkings vélos sécurisés. Or de plus en plus de Verviétois ont peur d’utiliser leur vélo par crainte de se le faire voler.
Nous assurons des parkings accessibles et couverts pour vélos dans chaque quartier. Tant dans les quartiers habités que dans les zones où l’on travaille, les zones à magasins ou les espaces récréatifs, des remises pour vélos sont prévues, avec un atelier d’entretien et de réparation. Pour faciliter la conduite, nous remplaçons les tronçons de pavés autant que faire se peut et n’en posons pas de nouveaux. Mais certaines petites choses, comme des rampes d’appui et des repose-pieds aux feux de circulation, font elles aussi la différence. Nous nous assurons que soit bien respectée la nouvelle directive qui ne délivre de permis d’urbanisme qu’au projet immobilier qui inclut en son sein un stationnement vélo, couvert et sécurisé.
Les piétons aussi sont en très forte augmentation depuis les années Covid. Et pourtant, ils sont les grands oubliés des autorités communales. On ne compte plus les passages pour piétons mal entretenus, décolorés ou mal éclairés. Les trottoirs encombrés, impraticables, les cheminements non signalés, des rues entières plongées dans le noir par intermittence, des chantiers non sécurisés,...
Nous voulons garantir la sécurisation et signalisation de chaque chantier de la ville pour que travaux ne riment plus avec accidents. Nous avons interpellé plusieurs fois la majorité communale avec à chaque fois le même constat: se déplacer à pied à Verviers est un véritable parcours du combattant, et est même véritablement dangereux. Pourtant, c’est la responsabilité du bourgmestre de garantir cette signalisation et sécurisation des chantiers sur sa commune.Quatre. Un meilleur aménagement du territoire pour réduire les déplacements
- Nous investissons prioritairement dans des moyens de transport durables pour réduire le trafic automobile.
- Le déplacement le plus rapide et le plus durable est celui que vous ne devez pas effectuer. C’est pourquoi nous faisons en sorte qu’on puisse, dans chaque quartier, trouver un logement, aller à l’école, se détendre, retirer de l’argent à la banque, faire ses courses et travailler.
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Une mobilité saine commence par un aménagement intelligent du territoire. Nous voulons que Verviers soit une ville où les choix en faveur du vélo et des transports en commun soient tout simplement les premiers disponibles. Cela veut dire que, dans chaque quartier, les besoins de base soient rencontrés. Petits commerces de proximité, services médicaux, centres culturels, lieux de rencontre et espaces verts, ce sont les ingrédients qui nous donnent un quartier intégré. Les riverains n’ont pas à sillonner la ville à longueur de journée, mais trouvent ce qu’ils cherchent à deux pas de chez eux. La proximité devient ainsi le début de la mobilité et, d’elle-même, l’auto devient superflue.
Cinq. miser sur les P+R
- Nous voulons plus de parkings de délestage gratuits avec navettes gratuites et fréquentes en transport en commun en direction du centre-ville, comme cela se fait dans beaucoup de grosses villes françaises par exemple.
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Les Belges aiment le train et il faut répondre à cette demande, ce que n’a pas fait du tout le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo), avec sa politique d’austérité qui consiste à fermer les guichets, diminuer le nombre de trains, augmenter les tarifs…
L’utilisation des trains comme moyen de transport doit être revalorisée avec des trains plus fréquents sur les lignes existantes. Tous les points d’arrêts et gares doivent se doter de ou agrandir leur parkings relais (P+R). Les personnes se rendant en voiture en ville doivent pouvoir se garer dans des parkings de délestage dans ces gares mais aussi à la périphérie,. Ceux qui existent fonctionnent généralement très bien mais, pour convaincre, il faut qu’ils soient gratuits, comme à Lille ou Avignon (France). Ces parkings doivent être multipliés et placés à toutes les entrées de la ville. Les navettes doivent être réellement fréquentes et gratuites pour desservir efficacement ces P+R vers et du centre-ville.
C’est de ce type de parkings dont nous avons besoin, et non pas d’étendre ceux qui étouffent des quartiers sous la surcharge automobile.
Six. Pas de sanctions tant qu’il n’y a pas de réelles alternatives à la voiture à Verviers et de nouveaux aménagements dans ce sens
- Un parking public et gratuit en ville et le développement de réels parkings de délestage.
- Pas de nouvelles taxes ni d’augmentation des contraventions sur l'utilisation de la voiture. Tant qu'il n'y aura pas de transports publics gratuits efficaces, aucune taxe ne convaincra les gens de ne pas utiliser leur voiture. C’est en investissant massivement dans les transports publics et d’autres formes de transport que nous offrons une véritable alternative à la voiture.
- Pas de scan-car.
- La nuit et le week-end, nous laisserons ouverts aux riverains les parkings des grands magasins, des entreprises et des services communaux afin de réduire le problème de parking.
- Nous développons les systèmes de covoiturage et de voitures partagées, en collaboration avec les initiatives existantes.
- Nous mettons en place un réseau public de stations de recharge pour les voitures électriques.
- Nous luttons contre la pollution atmosphérique, en nous attaquant aux points noirs en priorité, aux abords des écoles par exemple.
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Pour beaucoup, la voiture est indispensable pour se rendre au travail. Il est également difficile de s'en passer pour faire les courses, rendre visite à des amis ou à des proches ou emmener les enfants à l’école si elle n’est pas dans le quartier, par exemple. Pourtant, les automobilistes sont sans cesse mis à contribution, comme s'ils étaient seuls responsables des embouteillages et de la pollution.
Le PTB s'oppose à cette politique de harcèlement contre les automobilistes. Nous n'instaurons pas d’augmentation ni de nouvelles taxes sur l'utilisation de la voiture. Tant qu'il n'y aura pas de transports publics pour amener les gens au travail, aucune taxe ou P.V. ne les convaincra de ne pas utiliser leur voiture. C’est en investissant massivement dans les transports publics et d’autres formes de transport que nous offrons une véritable alternative à la voiture.
Dans notre ville de Verviers où les parkings relais sont rares, et sans navette gratuite, c’est évidemment difficile d'inciter les automobilistes à laisser leur voiture en dehors de la ville. C’est pourtant le fonctionnement même d’un parking relais efficace en termes de désengorgement des villes, comme c’est le cas dans beaucoup de villes françaises par exemple, où les parkings relais fonctionnent et sont utilisés.
En plus des parkings relais avec navettes, nous miserons là où ce sera possible sur des parkings de quartier, de sorte qu’une grande superficie d’espace public soit libérée dans les rues où ce même espace est occupé actuellement par des voitures à l’arrêt. Nous négocierons afin de garder ouverts aux riverains la nuit et le week-end les parkings des entreprises, des magasins et des services communaux de sorte qu’à court terme, se garer devienne de moins en moins un problème.
Nous choisissons également de rendre le reste du trafic automobile aussi durable que possible. Nous voulons développer les systèmes de covoiturage et de voitures partagées, en collaboration avec les initiatives existantes. Nous mettons en place un réseau public de stations de recharge pour les voitures électriques.Sept. Éliminer des routes le transport par camion
- Nous instaurons des heures d’accès pour le transport par camion, de sorte que ce transport entre le moins possible en contact avec la circulation domicile-travail ou vers les écoles.
- Dans chaque quartier, nous prévoyons des sites de dépôt pour les services de remise de colis. De la sorte, nos rues ne sont pas envahies par les camionnettes des divers livreurs.
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Nous voulons séparer la circulation locale et le trafic de transit, en particulier les poids lourds. La circulation peut-être grandement améliorée en la réorganisant dans l’implantation existante, par la scission en voitures verviétoises et véhicules qui ne font que traverser la ville. Les camions avec une destination à l’intérieur de la ville devraient se voir imposer des routes spécifiques, sur lesquelles il y aurait le moins possible d’usagers vulnérables.On peut en outre travailler avec des fourchettes horaires indiquant à quel moment les camions peuvent entrer dans la ville.
De plus, l’e-commerce s’est fortement développé. Commandez aujourd’hui, vous serez livré demain, tel est le credo du secteur. L’impact sur notre mobilité et les conditions de travail est important. À la longue, de plus en plus de camionnettes de livraison encombrent nos rues au point d’empêcher tout passage et de bloquer la circulation de longues minutes. Elles sont même souvent à moitié vides. C’est pourquoi nous préconisons l’installation de points de dépôts centraux, avec guichets. Le service sera toujours près de chez soi, mais sans la nuisance des camionnettes de livraison à domicile.