Une ville verte, une ville qui respire
Qui pense, en évoquant Verviers, à la verdure, à la tranquillité et au bon air ? Ce n’est pas parce que nous sommes habitués à autre chose qu’une telle ville ne serait pas possible. Transformer notre Cité lainière en un endroit où la vie est saine et agréable demande en effet de l’imagination et de la détermination, une approche cohérente des diverses sources de pollution de l’air ainsi qu’une mise en corrélation des différentes formes de nature pour rendre tous les quartiers plus agréables. Cette politique doit éviter le plus possible les déchets, et recycler ceux qui existent. Cela vaut aussi pour l’eau, dans un cadre où les pénuries font partie des conséquences plus que probables de la crise climatique à Verviers, en plus des inondations. Nous avons un défi: faire de Verviers une ville robuste face aux inondations. Notre ville peut être une ville vivable. C’est ce que souhaitent les Verviétoises et Verviétois.
Ce que nous voulons
Un. La préservation des espaces verts et parcs de Verviers
- Nous mettons fin à toute velléité d'implantation des sociétés immobilières privées sur les différents sites encore verts de notre ville
- Nous voulons un plan de protection de l’ensemble des espaces verts contre les géants de l’immobilier qui n’ont pas cessé de les menacer ces dernières années (Stembert, Petit Rechain, Heusy,...)
Par exemple en faisant passer ces sites en zone « non-constructible » ou en zone « parc » au plan de secteur, en reprenant leur possession en tant que pouvoirs publics, voire en y établissant des réserves naturelles.
- Nous développons une démocratie citoyenne active concernant ces espaces verts.
- Nous aménageons des jardins de pluies pour améliorer l’absorption de l’eau.
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La verdure est apaisante, absorbe la pollution de l’air, donne de la fraîcheur en été et tempère le vacarme de la circulation. En cas de fortes pluies, comme en juillet 2021, les espaces verts sont également essentiels pour absorber l’eau, tandis que les zones bétonnées y sont imperméables. Espaces verts, arbres et plantes sont essentiels pour un environnement sain. Vivre dans des quartiers intégrés, c’est aussi mettre à disposition de tous les Verviétois un espace vert. C’est un droit fondamental de tout citoyen : l’OMS recommande un ratio de superficie de 9 à 10m2 d’espace vert par habitant. Pourtant à Verviers, malgré la verdure abondante, tous les quartiers n’y arrive pas. Nous voulons la création d’un large parc à Hodimont par exemple. Nos espaces verts sont une priorité mais le caractère public de plusieurs de nos coins de verdure est menacé par des promoteurs immobiliers. De nombreux mouvement citoyens sont d’ailleurs nés pour défendre nos espaces verts. Grâce au travail de ces citoyens, aux nombreuses interventions du chef de groupe PTB Laszlo Schonbrodt au conseil communal et aux études post inondations, la majorité a finalement été contrainte de mettre en place un moratoire pour protéger quelques temps seulement plusieurs zones vertes à Verviers. La majorité politique, PS et Ensemble, affiche de belles intentions de préservation lorsqu’elle intervient dans la presse ou lors des débats publics. Mais les actions de protection suivent peu. À de trop nombreuses reprises, ces dernières années, ce sont les habitants qui ont pris leur sort en main pour défendre leur espace vert face aux projets des promoteurs immobiliers.
À travers les luttes pour la préservation de ces espaces verts, nous apprenons d’abord qu’avec la mobilisation citoyenne, des rassemblements, des pétitions, des manifestations, et une pression populaire organisée, nous pouvons obtenir des victoires et faire reculer des géants de l’immobilier. Comme ce fut le cas avec Citymall par exemple. Sans cela, malheureusement, les autorités communales, socialistes comme libérales, laisseraient les projets immobiliers se multiplier comme des champignons.
Même si jusqu’à présent, la mobilisation a fait bouger les lignes, tous ces sites ne sont pas encore structurellement protégés. Ce n’est pas acceptable que chacun de ces espaces soient menacés les uns après les autres. Nous avons besoin d’un vrai plan d’ensemble au niveau de la ville de Verviers, visant d’abord à protéger les magnifiques espaces verts existants. Cela pourra passer par des modifications au plan de secteur, le rachat de la zone par la Ville, ou encore en faisant des réserves naturelles, comme nous l’avons proposé.
Le PTB continuera durant la prochaine législature à se tenir aux côtés des ASBL de terrain et des habitants pour la préservation de ces poumons verts qui nous sont si précieux. Il est prioritaire pour la Ville d’investir dans ces lieux de respiration, cruciaux à la bonne qualité de vie des Verviétois. La Ville n’a pas à se contenter de revaloriser les parcs à la seule fin de plaire à d’éventuels touristes comme elle l’a fait avec le parc de la piscine. Elle doit continuer à acquérir des terrains vagues dans les quartiers pour y aménager de l’espace public vert, comme à Hodimont il le manque de parc est criant.
Comme pour les espaces verts, les Verviétois devront à l’avenir se tenir mobilisés pour éviter que leurs parcs ne leur échappent au profit de sociétés privées. Mais aussi pour que les coins de verdure s’élargissent.Deux. Entretenir et protéger la nature en ville
- Nous revalorisons et renforçons le Service des Plantations de la Ville.
- Nous travaillons à un plan pour verduriser les cours de récréations dans les écoles de la ville.
- Nous encourageons la création de jardins communautaires en ville, comme celui de la rue crapaurue “Patati Patata”.
- Nous veillons à ce que les services de la Ville utilisent systématiquement un produit de désherbage écologique alternatif aux produits très nocifs ordinairement utilisés.
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Développer la nature en ville est fondamental pour créer des îlots de fraîcheur en zone urbanisée et pour garantir un air plus sain. En plus des parcs, il faut développer la place des arbres et de la verdure en ville. Cela préviendra aussi des effets du changement climatique.
Des plans de verdurisation ont été lancés par la majorité mais ils se basent uniquement sur les efforts des habitants et ne sont jamais arrivés à leurs fins. Et n’ont pas empêché la ville d’autoriser régulièrement la coupe d’arbres pour des projets immobiliers.
Nous voulons l’engagement de plus de personnel pour l’entretien des parcs publics et des jeunes arbres, au sein du Service des Plantations de la Ville. C’est déjà un département largement en sous-effectif. Le PTB veillera à ce qu’il ne soit jamais ni pour aucune raison privatisé.
Par ailleurs, nous voulons travailler à amener plus de verdure dans les cours de récréation des écoles. Elles sont beaucoup trop nombreuses aujourd’hui à n’être que du béton. Le tout-au-béton n’est agréable ni pour les enfants, ni pour les enseignants qui passent la journée en classe ni pour l’écoulement des eaux de pluie. Au contraire, des espaces de pelouse, davantage d’arbres, voire des zones de potager seraient bénéfiques pour les moments de récréation des enfants. Cela pourrait aussi avoir une visée pédagogique, et améliorerait la qualité de l’air en ville.
Enfin, le PTB souhaite vivement que la Ville développe des jardins communautaires.
Trois. La lutte contre les particules fines
- Nous renforçons la surveillance des particules fines, en priorité près des crèches, écoles maternelles et primaires, surtout le long des axes routiers. Nous agissons en conséquence.
- Nous surveillons attentivement les firmes qui transitent par notre ville et contraignons les plus polluantes à respecter les normes les plus sévères, avec de lourdes amendes à la clé.
- Nous souhaitons que les abords des écoles et de tous les quartiers résidentiels soient placés en zone 30.
- Nous voulons des transports en commun gratuits, et donc plus écologiques et plus sociaux, comme colonne vertébrale de la mobilité (développé dans la partie « Une ville mobile »).
- Une Vesdrienne et des aménagements cyclistes dont les tracés sont déterminés avec les citoyens.
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Quatre. Un grand plan d’investissement pour rénover l’ensemble des bâtiments publics
- Nous lançons un grand plan d’investissement pour rénover l’ensemble des bâtiments publics en termes d’énergie et d’isolation. L’Union verviétoise du logement que nous voulons créer (cf. chapitre « Une ville où chacun est bien logé ») pourrait largement y contribuer.
- Nous voulons un système de tiers-payant pour l’isolation et les appareils qui économisent l’énergie. Les autorités publiques avancent l’investissement et le consommateur rembourse le prêt par tranches.
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Nous souhaitons que la Ville lance un grand plan d’investissement pour rénover l’ensemble des bâtiments publics en termes d’énergie et d’isolation. Certains édifices publics sont en effet de vraies passoires caloriques. C’est mauvais pour l’environnement, mais aussi pour le budget communal.
C’est par ailleurs une des recommandations des grandes Conférences mondiales pour le climat (COP). Malheureusement, pour résoudre le problème du bilan énergétique des bâtiments publics, le PS et Ensemble ne trouvent pas mieux que de… vendre ces bâtiments au privé. C’est insensé. Au contraire, en vendant ces bâtiments, nous perdons le contrôle public et la possibilité de les rénover directement. Nous sommes contre cette pratique. Les bâtiments publics doivent le rester. Nous avons d’ailleurs interpellé plusieurs fois les autorités sur les opportunités de garder la main sur ces bâtiments.
Par ailleurs, l’un des secteurs les plus gourmands en énergie à Verviers est le logement, devant l’économie tertiaire, l’industrie et le transport. Plus d’un tiers de toute la consommation verviétoise d’énergie y passe. Bien des habitations verviétoises sont encore mal isolées, en ce compris des logements publics. En Wallonie, 30% des habitations n’ont pas de double vitrage, 40% sont dépourvues d’isolation de la toiture et 60% d’isolation murale. Bien des habitations ne sont pas encore équipées de chaudières performantes, bien que celles-ci soient aisément disponibles techniquement. Voilà un immense terrain pour économiser massivement de l’énergie. La plupart des gens seraient d’accord d’investir pour économiser de l’énergie, mais ils manquent de moyens. Un plan ambitieux est nécessaire pour isoler l’ensemble des maisons et bureaux de Verviers. L’Union verviétoise du logement que nous voulons créer (cf. chapitre « Une ville où chacun est bien logé ») pourrait y contribuer largement. La facture des ménages en énergie en serait considérablement allégée. Relancer le système de chauffage urbain doit aussi être étudier pour amener des solution sur base de l’utilisation des dégagements énergétiques perdus dans les zoning notamment. .
Pour permettre à tout le monde d’investir dans le climat, nous voulons un système de tiers payant pour l’isolation et les appareils qui économisent l’énergie. Beaucoup de familles modestes, à défaut d’un capital de départ suffisant, ne peuvent prétendre à des aides publiques pour isoler leur logement. Via ce système de tiers payant, les autorités publiques prêtent l’investissement nécessaire grâce à une caisse d’avance solidaire (ou via une banque publique) et le consommateur rembourse graduellement le prêt par tranches grâce aux économies d’énergie réalisées. À terme, cela crée un cercle vertueux qui s'autoalimente : la caisse d’avance est sans cesse approvisionnée grâce à la perception a posteriori des subventions publiques réservées. Le tiers payant est un bon moyen de permettre à de nombreux ménages modestes d’accomplir un parcours de rénovation énergétique.Cinq. Moins de gaspillage, plus de récupération
- Nous revenons à un service public de ramassage mensuel des encombrants.
- Nous sortons du système de conteneurs à puce.
- Nous sensibilisons les entreprises à la quantité de déchets.
- Nous organisons un système de récolte et réutilisation de l’eau de pluie pour différents usages, comme le nettoyage des véhicules des services publics.
- Nous installons des bulles à huiles usagées dans les quartiers.
- Nous organisons un réel débat public sur la question des déchets à Verviers.
- Nous ouvrons des ateliers de réparation communaux pour réparer appareils électriques, meubles et vêtements ou pour les démonter et en retirer les pièces réutilisables. Nous soutenons les repair cafés, les marchés d’échange et les magasins de seconde main.
- Nous créerons, comme service communal, une « banque de la construction », comme lieu de récupération et de stockage de matériaux usagés réutilisables (matériaux de construction, isolation), mais aussi d’outils utiles à la rénovation.
- Nous prévoyons un point compost par quartier, où on peut composter des matières organiques avec l’aide de bénévoles, où on peut chercher le compost pour de l’horticulture urbaine.
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Le PTB souhaite que l’on revienne au ramassage mensuel des encombrants, y incluant une fonction de recyclage. En effet, les deux possibilités actuelles passent soit par la collecte sur demande soit par le parc à conteneurs. C’est insuffisant. Les encombrants ne sont pas les seuls déchets gênants à recycler à Verviers. Il n’est possible de se débarrasser de ses huiles usagées, par exemple, qu’en se rendant au parc à conteneurs. Nous proposons de mettre à la disposition de la population des bulles, comme celles pour les verres, qui récolteraient les huiles usagées, que ce soit de cuisine ou de moteur. L’expérience est menée aujourd'hui en région bruxelloise avec succès. De même, nous voulons un point compost par quartier où l’on pourra composter des matières organiques à l’aide de bénévoles, voire en prélever directement pour de l’horticulture urbaine ou pour son jardin.
De plus, Verviers doit développer une économie circulaire où le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, qui n’a pas été fabriqué ou qui a été récupéré pour en faire de nouveaux produits. Tout d’abord, la Ville doit créer ses propres repair cafés pour proposer aux Verviétois de réparer des objets usuels, des vêtements et meubles pour les réemployer, ou du moins en récupérer les pièces réutilisables. La plus grande partie de nos déchets proviennent de la construction et de la démolition d’immeubles. Là aussi, on peut faire beaucoup de progrès. Nous voulons démolir avec discernement et garder en stock les matériaux récupérés, dans une « Banque communale de la construction » : il s’agit d’un lieu de récupération et de stockage de matériaux usagés réutilisables (matériaux de construction, isolation), mais aussi d’outils utiles à la rénovation. Cela permet de rendre quasi inutile la production de nouveaux matériaux ; les tuiles ou briques usagées (entre autres) peuvent être réemployées.
Nous sensibilisons aussi les entreprises à la quantité de déchets produite et veillons à la faire diminuer par tous les moyens. Tout d’abord, nous voulons agir en amont, au niveau de la production des futurs déchets. Par exemple, le PTB se dresse contre l’utilisation excessive des emballages en plastique dans les grandes surfaces. La quantité astronomique de déchets qu’on nous fait acheter est contraire à notre vision d’une ville propre et les grosses firmes portent une responsabilité certaine dans cette production immense de déchets.
L’eau est un autre axe central d’une bonne politique écologique. Avec le réchauffement climatique et les périodes de sécheresse et d’inondation qui nous frappent, les pénuries d’eau font partie des menaces identifiées pour la Ville, mais quand les autorités vont-elles agir en conséquence ?Nous voulons l'installation de citernes de récolte d'eau de pluie, ne serait-ce que pour nettoyer les véhicules publics et éviter le gaspillage. Avec un vrai plan à l’échelle de la ville, nous pouvons également réutiliser l’eau de pluie pour l’arrosage des plantes par exemple. Il faut aussi entamer la réflexion sur un plan pour séparer les eaux de pluie des réseaux d’égouttage. Cela permettra leur réutilisation, tout en soulageant le système d’égout en cas de fortes précipitations, c’est primordial pour lutter contre les inondations. Cela demande une planification à long terme pour notre commune.
Enfin, le PTB veut que la commune réfléchisse à une série de projets pilotes pour réduire nos ordures et en faciliter autant que possible l'évacuation. Les conteneurs enterrés devraient être multipliés. C’est le cas des verres, mais ce serait aussi possible pour les déchets organiques et les langes de bébé. En ce qui concerne le compost, il n’est pas possible pour les résidents d’appartement. Il faut donc offrir une solution collective. Quant aux langes, les communes d’Estinnes et Merbes-le-Château ont également mis à disposition le même type de dispositif à travers leur territoire. Dans les deux cas, des badges nominatifs ont été distribués. Enfin, osons rêver, dans le quartier de Hammarby Sjöstad à Stockholm, des dépôts d’ordures sont reliés à un réseau sous-terrain de tuyaux qui, mis sous pression, aspirent tous les déchets à un point central de délestage. Pourquoi ne pas l’indiquer dans les cahiers de charge pour les nouvelles constructions ? Toutes les grandes villes sont confrontées à un sérieux problème de gestion des ordures et notre cité n’y échappe pas, loin s’en faut. Verviers mérite d’être propre. La question ne se résoudra pas seulement en individualisant les solutions. À ce titre d’ailleurs, le PTB s’était opposé à l’introduction du conteneur à puce parce que c’était une mesure profondément anti-sociale, ne tenant pas compte des conditions de vie des Verviétois. C’est effectivement ce que nous observons aujourd'hui. À Liège, le système a d’ailleurs été refusé car plus de 50% des Liégeois n’avaient pas l’espace suffisant pour les conteneurs chez eux, c’est aussi le cas chez nous donc, abandonnons enfin ce système.
Six. Une ville propre
- Nous voulons plus de poubelles publiques et une généralisation du tri.
- Les dépôts clandestins sont inacceptables, il faut s’y attaquer résolument.Nous élargissons le service des éboueurs et la régularité des collectes de déchets.
- Nous multiplions les toilettes publiques gratuites en ville.
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Pour tous les Verviétois, c’est une réalité palpable et cela se voit : notre Ville n’est pas propre. Ne serait-ce que par la présence de rats dans de nombreux quartiers. La situation s’est d’ailleurs grandement dégradée avec la majorité PS-Ensemble, son système de conteneurs à puces et sa réduction du nombre de poubelles publiques. Bien sûr, l’éducation envers nos concitoyens est importante, via l’enseignement, la presse locale et des campagnes de sensibilisation, mais il faut aussi se donner les moyens de vivre dans une ville propre. Et cela demande quelques investissements.
Le PTB veut plus de poubelles publiques. Cela semble une évidence mais ça ne l’est pas à Verviers, au contraire, pourtant, il n’y en a tout simplement pas assez. Et encore, dans une logique d’économie, L’échevin de l’environnement a déjà proposé de les supprimer toutes.
Le PTB ne tolère en aucun cas les dépôts clandestins, nous voulons qu’ils disparaissent et cessent de revenir régulièrement hanter les riverains. Pour se faire, installer plus de poubelles et les desservir plus régulièrement y contribuera nettement. Engager plus de personnel est donc nécessaire. En outre, nous ne voulons pas seulement des poubelles standards, nous demandons aussi une généralisation du tri sélectif, c’est-à-dire des poubelles séparées en trois ou quatre entrées et compartiments. Par exemple, en bleu pour le plastique, en vert pour les déchets organiques et en jaune pour le papier. De même, l’expérience des poubelles-cendriers doit être élargie et systématisée. Mieux encore : Namur a installé près d’arrêts de bus très fréquentés des grilles cendriers sur ou sous le sol. Voici une disposition simple, bon marché et bien adaptée de collecte efficace.
Mais ces aménagements ne peuvent se passer de nouvelles ressources humaines. Les éboueurs et les balayeurs de rue verviétois font un très bon travail mais ils sont en sous-effectif. Nous élargissons le service Propreté de la Ville grâce à de nouvelles embauches, dans le but premier d’augmenter la régularité des collectes de déchets. À certains endroits et à certaines époques de l’année, passer une ou même plusieurs fois par semaine ne suffit pas. C’est pourtant une nécessité sanitaire quand le temps devient caniculaire.
Enfin, nous multiplions les toilettes publiques en ville et dans les parcs. Vous le savez, il n’y en a vraiment pas assez à Verviers. La conseillère PTB Andrea Cotrena est intervenue à de nombreuses reprises sur cette question. Elle a pu montrer ainsi que le projet “Verviers ville conviviale” n’était pas convivial pour les verviétois et les verviétoises car, pour une ville de 56 000 habitants, il ne compte qu’une seule toilette publique. L’échevin des travaux était très gêné de reconnaître cette situation mais la majorité PS-Ensemble ne s’est ouverte à aucunes alternatives.
D’ailleurs, quand Andrea Cotrena demandait des toilettes publiques dans les parcs et espaces verts comme le PTB a réussi à en gagner à Liège, le même échevin libéral, Maxime Degey, a décrété que ça coûterait trop cher. Tout en reconnaissant lui-même qu’il n’avait fait aucune estimation de prix. Pourtant, pour de nombreuses familles sans jardins, ces espaces verts sont des liens indispensable surtout pour les familles avec enfants qui ne savent pas toujours partir en vacances.
Sept. une ville robuste face aux inondations
- Nous mettons en place un plan de reconstruction de la ville post inondations avec un calendrier établi en concertation avec la population.
- Nous soumettons des projets de voiries innovantes sur l’ensemble de notre territoire.
- Nous demandons un appuie aux concepteurs de l’étude hydraulique et hydrologique du sous bassin versant de la Vesdre aider à repenser notre ville
- Nous travaillons avec l’AIDE pour un plan ambitieux de séparation des eaux de pluie et des eaux usées
- Nous travaillons à la mise sur pied d’un syndicat de sous-bassin versant avec les autres communes de la Vesdre.
- Pas d’expropriation sans garantie de relogement des habitants à des conditions au moins équivalentes.
- Nous instaurons le principe du stop béton à Verviers.
- Nous menons la fronde vers la Région wallonne pour exiger des dédommagement pour les victimes des inondations visées par les études de reconstruction.
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Depuis les inondations de juillet 2021, les choses n’ont que trop peu bougées à Verviers. Alors que les assurances ont ramassées la mise grâce à une aide publique qui pourrait atteindre les 2 milliards, les victimes se ruinent encore maintenant dans des travaux sans fin et coûteux. Avec une intervention de 90% dans certains frais de reconstruction, la Région rend les travaux de reconstruction quasiment impossibles car la ville de Verviers n’a tout simplement pas les moyens de mettre les 10% restants.
Nous voulons un plan clair et définitif de ce qui sera fait ou non. Ce plan sera construit avec la population pour que chacun sache ce que sa maison va devenir. Nous voulons un échéancier clair des travaux et une pleine transparence sur les budgets. La ville doit prendre soin de sa population. Elle doit le faire en s’assurant que toute personne expropriée reçoive les moyens de vivre au minimum dans les mêmes conditions que celles qu’elle connaissait avant les inondations. Les personnes qui ne pourront pas revendre leur maison doivent aussi être dédommagées à la hauteur de leurs pertes. La ville doit s’assurer que la Région mettra les moyens nécessaires en place.
La transparence dans les projets doit être totale. Dans chaque quartier, il faut entamer les discussions sur les modifications possibles dans nos rues. Le faire avec l'appui des études publiques qui ont été faites avant tout. Un jardin de pluie a été construit à Gembloux pour expérimenter à taille réelle une installation pour une meilleure absorption de l’eau pour les sols. Voici le genre de choses que nous devons promouvoir chez nous.
Trop d’eau de pluie va directement à l’égout. Du coup, en cas de forte pluie, elle met les égouts sous tension et arrive trop vite à la rivière. L’AIDE (Association intercommunale pour le démergement et l’épuration des communes de la province de Liège) doit aider à mettre en place un plan pour retirer l’eau de pluie des égouts et la retourner à la terre.
Pour veiller à préserver au maximum le cycle naturel de l’eau et éviter la concentration des eaux en un même endroit, nous arrêtons l’imperméabilisation des sols avec une position claire de “STOP béton”.
Pour résoudre les problèmes de gestion de l’eau, l’échelle de la commune est insuffisante. C’est l’ensemble des communes du sous bassin versant de la Vesdre, celles dont les eaux de pluies finissent dans la Vesdre, qui doivent s’unir. Malheureusement, aujourd’hui, elles sont mises en concurrence, chacune essayant de capter les projets immobiliers à la place des autres. La gestion de l’eau doit unir les communes, que ce soit à cause de la sécheresse ou des inondations, l'eau est un enjeux important et, bonne nouvelle, ce sont les mêmes aménagements qu’il faut mettre en place. Nous créons un syndicat de sous bassin versant où les communes pourront coordonner et décider ensemble de leurs actions.